Bordères-sur-l'Échez. Une exposition originale sur la place

Une des œuvres du Borderais Patrick Dhugues.
Une des œuvres du Borderais Patrick Dhugues.

L'Amicale des artistes et peintres borderais nous fait savoir qu'à partir du vendredi 26 mars, dans le cadre de la nouvelle exposition temporaire, la mairie de Bordères-sur-l'Echez et l'Amicale des peintres et artistes borderais présenteront les œuvres du sculpteur sur métaux Patrick Dhugues.

Cette exposition revêtira un caractère particulier puisque les sculptures, exposées sur la pelouse de la place Jean-Jaurès (place de la Mairie), s'offriront, au gré de leur promenade, à la vue des badauds.

Patrick Dhugues, natif et habitant de Bordères-sur-l'Echez, a déjà exposé à Laloubère, Tarbes et Aureilhan mais ses œuvres, d'une grande sensibilité et d'une finesse hors du commun, sont inconnues du public borderais.

Le vernissage de cette exposition aura lieu le vendredi 26 mars, à 18 h 30, sous le kiosque de la place Jean-Jaurès.

Ne manquez pas de rendre visite aux personnages métalliques qui occuperont, un temps, la place de la mairie à Bordères-sur-l'Echez.

Ils vous permettront d'entrer dans le monde merveilleux qui anime les pensées d'un artiste qui mérite vraiment l'hommage qui va lui être rendu.

"LA NOUVELLE REPUBLIQUE" le 24/03/10

Patrick Dhugues, dompteur d'acier

Il n'y a rien de plus froid et de plus rigide que des barres d'acier ! Et pourtant, c'est bien avec cette matière première brute que Patrick Dhugues a décidé de travailler. « Je travaillais avec du plâtre depuis dix ans. Je faisais des visages, des corps. Quand je finissais la structure métallique, j'avais l'impression d'avoir terminé mon travail. » Il a franchi le pas depuis un an en se consacrant au métal. « ça me chatouillait depuis longtemps, je pensais faire des balcons et c'est finalement la sculpture qui s'est imposée. »

Dans son atelier de Bordères-sur-l'échez, Patrick Dhugues s'attaque au métal. Sous ses épaisses mains, les barres d'acier s'adoucissent et finissent par suivre l'ondulation de corps de femme. « C'est un matériau brut, qu'il faut contraindre. Mais il faut y aller tout doucement, par petites touches. Le métal ne pardonne pas les excès, il se rebelle quelquefois. C'est très excitant de faire sortir un peu d'harmonie d'une ferraille aussi brute. » On finit par ne plus voir que la chaleur des lignes, seul le toucher nous rappelle la rigidité et la froideur du matériau.

Mercredi prochain, il sera au restaurant Le Grand Vert, sur l'hippodrome de Laloubère, pour exposer ses œuvres. « Avec le plâtre, j'étais resté à quelque chose d'intime. Là, pour la première fois, j'ai envie de montrer mon travail. » Ce sera l'occasion de venir découvrir ses silhouettes féminines, toros et autres sculptures gagnées sur le métal.

Mercredi 24 juin, à partir de 18 heures, au restaurant Le Garnd Vert, sur l'hippodrome de Laloubère.

Les danseuses.
Les danseuses.
La surfeuse. 800Euros
La surfeuse. 800Euros
Le cygne. 500 Euros
Le cygne. 500 Euros